Mirmande

Mirmande est un village perché  classé Plus Beaux Villages de France.

Mirmande, joyaux de la Vallée de la Drôme, offre un panorama splendide sur la Vallée du Rhône. Le village est resté authentique et préservé. Il vous plonge dans son passé médiéval. Découvrez ce village et marchez sur les pas d'André Lhote, célèbre peintre cubiste qui fit renaître le village, ou sur les pas d'Haroun Tazieff, célèbre vulcanologue qui fut maire de Mirmande et qui contribua à contenir l'urbanisation. Les ateliers d'artistes et artisans agrémenteront votre visite.

L’artisanat, et notamment la poterie traditionnelle, est très développé à Mirmande et dans le village voisin de Cliousclat.

Chaque année, en octobre, l'association « Les jardins de Mirmande » organise une fête des plantes avec près de 50 exposants. Mis à part la végétation, le village compte 2 monuments : l'église Sainte Foy (expositions et concerts ont lieu dans cette architecture romane) et la chapelle Sainte-Lucie (construite grâce aux dons des Mirmandais).            

A voir

  • L'Eglise Sainte Foy
  • La Chapelle Sainte Lucie

Diaporama

Les Monuments

L'Eglise Sainte Foy
L’église Sainte Foy du XIIème siècle inscrite à la protection des monuments historiques est une merveille d’architecture romane accueillant aujourd’hui des expositions temporaires et aussi de nombreux concerts. Placée au sommet du village elle offre une vue imprenable sur la Vallée du Rhône et le Massif Central.
Lieu de culte dédié à Sainte Foy dès 1124, c'était la chapelle romane d’un prieuré d’Augustins dépendant de l’abbaye St-Thiers de Saoû. Remaniée et agrandie plusieurs fois au fil des siècles, elle devient une église paroissiale au XVIème siècle.
Au XIXème siècle, elle fut abandonnée au profit de la nouvelle église construite au bas du village. 
André Lhote et Haroun Tazieff ont beaucoup œuvré pour la sauvegarde et la restauration de l’église. Aujourd’hui cette église est désacralisée et accueille des expositions et des concerts.
On peut y voir des vitraux d'Henry Guerin réalisés en 2002.
Chapelle Sainte Lucie
L’histoire de Sainte-Lucie est fortement ancrée dans celle des Mirmandais qui ont directement participé à son édification. En effet, la chapelle Sainte-Lucie a été construite au terme d’une souscription réalisée auprès du public, essentiellement des fidèles mirmandais en 1887-88. Ainsi 252 dons permirent de réunir la somme de 2 385.05 francs. Le coût total s’éleva à 5 952.15 francs.
La chapelle fut bénie le 22 juillet 1888.
Le 15 février 1941, la chapelle a été attribuée à l’association diocésaine de Valence pour entretien du culte, pèlerinage traditionnel. Elle a été acquise par la commune de Mirmande le 21 octobre 2003.
La chapelle est située aux abords immédiats du village, près d’une des entrées des remparts, à proximité d’une ancienne filature et du lavoir public.Elle présente une architecture très simple selon des proportions harmonieuses. Son toit actuellement recouvert de tuiles mécaniques sera restauré avec l’utilisation de tuiles canal. La statue de Sainte Lucie a été déposée et a perdu son bras. L’autel est de style baroque, en marbre blanc et rose avec un décor floral en incrustation dorée.
Il se dégage de l’ensemble de cet édifice une impression d’harmonie et de charme auxquels contribuent l’environnement bucolique des lieux, la dimension et la simplicité de l’architecture, et la délicatesse du décor de l’autel.
Les vitraux ont été restaurés en 2017 par Hélène Camberlein.

Un peu d'histoire

De “mirus” et “mandare” : admirable et dominer, Mirmande trouve son origine. Appelé Mirmanda au XIIe siècle, Castrum Mirimandae au XIIIe, Mirimanda et Miremande au XVIe et enfin Mirmande au XVIIe. Mentionné dès 1238, le village est une ancienne propriété des Adhémar.
Au milieu du XIVe siècle, le bourg se développe et un deuxième rempart, encore visible aujourd'hui, le délimite. Au XVIIe siècle, le village s’agrandit hors les murs, et se nomme désormais Mirmande.
Au XVIIIe siècle, Mirmande conservera un seigneur jusqu'à la révolution. Au cours du XIXe siècle, la sériciculture (élevage du ver à soie) devient la richesse principale de la région.
Le XXe siècle voit l’abandon et l’écroulement partiel de l’église St Foy, par ailleurs une loi exonérant d’impots les maisons sans toit, de nombreux propriétaires font découvrir les toitures et les maisons devenues des ruines sont rachetées au prix des tuiles.
Le village va renaître grâce aux nombreux artistes... André Lhote (1885-1962) peintre cubiste et écrivain et deux de ses élèves (Marcelle Rivier - Guy Marandet) contribuent au renouveau de Mirmande.