Crest
Crest, doublement labellisée "Ville et métiers d'art" et "Plus beaux détours de France" est une cité pleine de charme sur les rives de rivière Drôme célèbre pour sa Tour.
La ville de Crest est principalement connue pour sa Tour, plus haut donjon de France avec ses 52 mètres. De château à l’origine (fin 13ème), la Tour est devenue forteresse puis prison du 15 au 19ème siècle. En été des visites guidées sont proposées pour découvrir la vieille ville et son passé : la Chapelle et l’escalier des Cordeliers, la Maison des Têtes, la Porte Montségur, les rues pittoresques des Cuiretteries, son kiosque à musique.... C’est un point de départ idéal pour randonner dans la forêt de Saoû toute proche ou descendre la rivière Drôme en canoë.
Crest accueille chaque week-end de Pentecôte "Les Fêtes Médiévales" et en été, le Festival "Crest Jazz Vocal" de renommée internationale.
3 Église Saint-Sauveur
Située sur la Place du Général de Gaulle La première Église Saint-Sauveur, mentionnée dès 1196, se trouvait approximativement au même endroit que l’actuelle. Lors des Guerres de Religion, les voûtes furent détruites, elles furent remplacées par un plafond puis de nouvelles voûtes en 1821, mais ces dernières s’effondrèrent en 1836. La construction de la nouvelle église commença en 1842, les plans de cet édifice néo-classique sont du jeune architecte diocésain H. Epailly qui souhaitait évoquer Saint Pierre de Rome. La grande tribune fut rapportée en 1860 et l’orgue en 1934. Le dôme connut plusieurs changements, le dernier fut réalisé entre septembre 2010 et juin 2011. Après consultation de la population sur le type de dôme voulu, (au choix : clocher méridional, Second Empire ou Domestique), c’est le clocher méridional qui a finalement été retenu.
Ce bâtiment est classé aux Monuments Historiques par arrêté du 21 mars 1983.
Ce bâtiment est classé aux Monuments Historiques par arrêté du 21 mars 1983.
18 Chapelle des Cordeliers : La chapelle se situe tout en haut de l’escalier des Cordeliers, anciennement appelé « degrés de Notre Dame de Consolation » également nommé « l’escalier de la vertu » car plus on monte et plus on se rapproche de la Chapelle. Il est composé de 124 marches dont les 95 premières ainsi que la main-courante sont directement taillés dans la crête rocheuse. Les autres sont faites de pierres de taille.
24 Immeuble Labretonnière
Il présente une des plus belles façades Renaissance de Crest, se composant d’une porte d’entrée en forme d’ogive, ornée de pilastres avec chapiteaux, d’un fronton triangulaire, dDe deux étages percés de fenêtres encadrées par des pilastres, eux-mêmes soutenus par des triglyphes, des corniches et des consoles cannelées.
À l’intérieur, on trouve un des plus large escalier de Crest, dans une tour hexagonale.
Façade et toiture sur rue inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 2 mars 1981. Propriété privée
À l’intérieur, on trouve un des plus large escalier de Crest, dans une tour hexagonale.
Façade et toiture sur rue inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 2 mars 1981. Propriété privée
28 Kiosque à musique
C’est la municipalité qui décide de faire édifier un kiosque sur le Quai des Marronniers vers la fin de l’année 1898. Cette réalisation s’est faite afin de satisfaire les Sociétés de Musiques Crestoises, qui en réclamaient un pour y donner des concerts populaires. Il devait être modeste, avec un toit très simple. .
10 Maison Bèche
- XVIe : Cette maison fut construite par un évêque au cours du XVIe siècle. Au dessus de la porte d’entrée de l’immeuble, une imposte en bois (partie supérieure indépendante) est ornée d’un cygne dans une couronne. A l’intérieur, un escalier à repos dessert trois étages. Chaque niveau est éclairé par de grandes baies cintrées reposant sur des colonnes d’ordre ionique et corinthien. Les étages sont séparés par de belles corniches et des frises enrichies de triglyphes et de gouttes.
25 Maison Chabrières
- XVIIIe : Maurice-Long Chabrières (1829-1897), qui a donné son nom à cet immeuble, fut conseiller général de Crest Nord et trésorier général du Rhône. La famille Chabrières a, par ailleurs, été propriétaire de la Tour de Crest de 1878 à 1988. Cette belle propriété a probablement été construite au milieu du XVIIIe siècle. La façade, typique de ce siècle, s’organise suivant un axe de symétrie quasi parfait, ce qui lui confère rigueur et monumentalité, sans mépris pour les éléments de décors, nombreux et raffinés. Elle est rythmée horizontalement par les corniches et verticalement par l’alignement des ouvertures. Le tout se termine par un fronton curviligne. A l’intérieur, on appréciera la montée d’escalier et les détails de décoration architecturale qui rappelle le haut rang social des premiers propriétaires. Les proportions imposantes du bâtiment en font l’une des plus belles façades de style classique français que l’on puisse trouver à Crest.
5 Maison Delphinale
La construction de cet édifice remonte au XVe siècle. En 1419, les rois de France hérite de cette maison qui sert alors d’auditoire de justice. Sa façade est refaite au XIXe siècle. La typologie de ce bâtiment est intéressante, puisque celui-ci se compose de trois corps de bâtiment, chacun desservi par une entrée. Deux d’entre eux accueillent la lumière par de grandes baies cintrées, séparées à chaque étage par des corniches sculptées, s’ouvrant sur une vaste cour très éclairée.
21 Maison du Vieux Gouvernement
Probablement résidence des châtelains de Crest, cette maison appartenait en 1766 à Philippe Guillaume, duc de Caderousse, marquis de Vachère et gouverneur de Crest. En 1788, une petite fabrique de coton y était attenante, mais est détruite lors de la reconstruction de l’église Saint-Sauveur. On peut découvrir à l’intérieur les salles voûtées, l’escalier à vis, puis la cour à fleur de la crête rocheuse et son jardin en terrasse.
7 Maison La Tour-du-Pin Montauban
La maison des Têtes ou des Sept Péchés capitaux ornée de sept têtes
Situé au 14 rue de la République, cet ancien hôtel particulier a été construit au XVIIe siècle, la maison a connu plusieurs propriétaires dont le plus ancien serait François de Pourroy qui serait à l’origine de la partie la plus ancienne de la maison. Au XVIIIe siècle, la façade sur rue est reconstruite par la Tour du Pin Montauban, marquis de Soyans et gouverneur de Crest (1750-1810). Différents propriétaires se succèdent et de 1882 à 1977, la maison est utilisée comme école communale.
La façade, composée de quatre niveaux (le rez-de-chaussée, puis deux étages nobles et enfin un étage attique), est décorée par sept têtes représentant les sept péchés capitaux.
- Au niveau du premier étage se trouvent l’avarice, la luxure et la gourmandise.

L'Avarice

La Luxure

La Gourmandise
- Au deuxième : l’envie, la colère, l’orgueil et la paresse.
En 2012 des travaux ont été entrepris afin de restaurer la façade composée de molasse, une roche friable et fragile se transformant en sable sous l’effet du temps et des intempéries. Les mascarons représentant les péchés capitaux, étant très détériorés, ont également été consolidés, nettoyés et protégés du ruissellement des eaux de pluie.
La toiture et la façade de cet édifice sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 22 juillet 1980.
22 Maison Pierre de Richard
Située 28 rue de l’Hôtel de Ville, ancienne quincaillerie Lapra.
La construction de cette maison remonte probablement au 15e siècle. Pierre de Richard, vice-sénéchal au 17e siècle, en est le 1er propriétaire connu. Pendant plus de 100 ans, une quincaillerie occupa le rez de chaussée, où différents propriétaires s’y succédèrent.